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Ariel Herbert Fambeu, Université de Douala
Nous analysons dans cet article l’impact des transferts de fonds internationaux sur l’éducation des filles au Cameroun. Afin d’isoler le biais d’endogénéité, nous avons adopté l’approche des variables instrumentales sur les données micro-économiques de la troisième enquête camerounaise auprès des ménages (ECAM III). Les résultats montrent que même s’il existe une discrimination de genre liée à l’éducation au Cameroun, les transferts de fonds augmentent la probabilité de scolarisation des filles (5-25 ans). Cependant, cet impact positif est plus important chez les filles du niveau universitaire (18-25 ans). Cette étude montre également que les filles les plus défavorisées en termes d’éducation sont celles qui vivent dans les zones dépourvues d’infrastructures (écoles) et celles qui sont dans les ménages où le chef de famille est un homme, moins éduqué et polygame.
Presented in Session 77. Migration, Remittances and Development in Origin countries