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Baisse De La Prevalence Du Vih Au Tchad Entre 2005 Et 2015: Effet De Composition Ou De Performance ?

Kebmaki Vincent Nguezoumka, Cellule d’Appui à la Recherche et à l’Enseignement des Institutions Francophones d’Afrique (CARE-IFA)/IFORD
Chérif Togbanan, Bureau d'Appui Santé et Environnement
Jean-Yves Gatou, Fonds de Soutien aux Activités en matière de population
Lakiné Fadene, Programme Sectoriel de Lutte contre le Sida et les IST

En près de 25 ans, le VIH/SIDA s’est répandu pratiquement dans toute l’Afrique subsaharienne avec 66% des cas d’infection par rapport à l’ensemble du monde. Le Tchad fait partie des pays où l’épidémie du VIH demeure encore un problème de santé publique. De 3,3% en 2005, le taux de prévalence du VIH a diminué à 1,6% en 2015 (EDST-MICS 2014-2015). Cette baisse de séroprévalence a donné une lueur d’espoir à l’ensemble des acteurs de lutte contre l’épidémie en ce qui concerne la fin du VIH. Reste à savoir si ce résultat est dû à la performance du système de santé ou à l’évolution du poids démographique. Cette communication vise d’une part à décrire les sources de changement social intervenu durant cette période à travers la méthode de décomposition (simple et avancée) et d’autre part à identifier les facteurs explicatifs de ce changement par la méthode de la régression logistique.

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  Presented in Session 45. Epidemiology and Demography of HIV/AIDS