Facteurs prédictifs de l’interruption de méthodes contraceptives chez les jeunes filles au Burkina Faso, Mali et Niger

Adja Mariam Ouedraogo, Institut de Recherche en Sciences de la Santé
Halima Tougri, Institut de Recherche en Sciences de la Santé
Kadari Cisse, Institut de Recherche en Sciences de la Santé
Rachidatou Compaore, Institut de Recherche en Sciences de la Santé
Adama Baguiya, Institut de Recherche en Sciences de la Santé
Anthony Some, Institut de Recherche en Sciences de la Santé
Seni Kouanda, Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS)

Objectif: Déterminer l’ampleur et les facteurs associés à l’interruption des méthodes contraceptives (IMC) au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Méthodologie : Nous avons réalisé une analyse secondaire des données des enquêtes démographiques et de santé (EDS) du Burkina Faso (2010), Mali (2012-2013) et Niger (2012). La variable dépendante était le temps de survenue de l'IMC. Une analyse de survie a été réalisée. Résultats : L’analyse a porté sur un total de 2264 adolescentes et jeunes âgées soit 1100 au Burkina Faso, 491 au Mali et 673 au Niger. Le taux d’interruption était de 50,1% pour le Burkina Faso, 59,6% pour le Mali et 96,8% pour le Niger. L’occupation de la jeune fille, le statut matrimonial, le nombre d’enfants désirés par le partenaire étaient associés à l'IMC. Conclusion : La prise en compte de l’éducation et l’implication du partenaire, pourraient contribuer à minimiser l'interruption des méthodes contraceptives .