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Les soupçons d'infertilité et les discriminations envers les femmes: enjeu majeur de la politique genre au Burkina Faso

Lougué Siaka, Institut de Recherche en Science de la Santé (IRSS)
Téwindé Ernest Kaboré, Université Nazi Boni

L'Afrique a le taux d’infertilité le plus élevé entre 8% à 12%. Au Burkina Faso ce taux d’infertilité est de 17.76 %. L’infertilité a un impact désastreux sur le noyau familiale, la communauté et un véritable catalyseur de la discrimination envers les femmes. Le but de cette étude est de contribuer à une meilleure connaissance de l’infertilité et à la lutte contre les discriminations lié au genre. Les bases de données des Enquêtes Démographique et de Santé du Burkina Faso (EDSBF) 2003, 2006 et 2010, ont été utilisées dans cette étude. Les ménages exposés à l’infertilité sont tout ménage dans laquelle vie une femme en union depuis plus d’un an et qui n’a aucune grossesse. Les ménages polygamies sans aucune femme en union depuis plus d’un an seront exclu seront exclu. Il s’agira plus spécifiquement d’identifier la relation entre exposé à l’infertilité d’un couple et les violences faites aux femmes.

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