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Impact des inégalités de genre sur la fécondité des couples dans des contextes africains de « basse » fécondité : une analyse comparative entre Ouagadougou et Nairobi

Roch Millogo, Université de Genève
Clémentine Rossier, University of Geneva, Institute of demography and Socioeconomics
Blessing Mberu, African Population and Health Research Center (APHRC)
Abdramane Soura, Université de Ouagadougou

Malgré la fécondité élevée en Afrique Sub-saharienne, de nombreuses villes sont bien avancées dans leur transition. Le faible statut des femmes et les inégalités de genre sont souvent cités parmi les facteurs qui résistent à la baisse de la fécondité dans la région. Nous vérifions l’hypothèse selon laquelle dans un contexte moins avancé dans sa transition (Ouagadougou), le meilleur statut de la femme lui permet d’avoir une basse fécondité et qu’alternativement dans les zones plus avancées (Nairobi) les hommes sont moins pro-natalistes. Pour cela, nous avons mobilisé les données des observatoires de population de Ouagadougou et de Nairobi. Les résultats montrent que les deux hypothèses sont vérifiées, plus les femmes sont autonomes vis-à-vis de leurs époux à Ouagadougou plus elles font moins d’enfants. Enfin, à Nairobi les hommes plus éduqués ou ceux qui ont un revenu supérieur à celui de leurs conjointes ont une préférence pour les petites tailles de familles comparativement à leurs épouses.

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  Presented in Session 75. Couples’ Reproductive Health and Fertility