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Marcel Bogmis, Bureau Central des Recensements et des Etudes de Populations (BUCREP)
La prévalence contraceptive moderne est faible au Cameroun (15,4%). Les causes mises en avant sont généralement le faible niveau d’instruction, la pauvreté et les besoins non satisfaits en termes de contraceptifs. Pourtant, dans les grandes villes à l’instar de Yaoundé, l’offre est satisfaisante et malgré cela, la prévalence contraceptive reste faible même chez les femmes instruites (à peine un quart d’entre elles la pratique et la plupart uniquement le préservatif). Cette étude a recherché les raisons de cette appréhension à travers une étude qualitative sur une quinzaine de jeunes femmes, de niveau d’instruction supérieure vivant dans des foyers aisés. Il en a résulté que cette réticence est causée par les effets secondaires supposés de ces contraceptifs. L’étude est complétée par des entretiens avec des professionnels de la santé qui affirment que les contraceptifs sont de qualité et que cette mauvaise presse est liée à un souci de communication
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