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Marcel Nkoma, Ministry of Economy, Planning and regional develpment
Le but cette communication est de mesurer à partir de diverses enquêtes EDSC, ECAM et textes juridiques, l’effet des inégalités de genre sur la planification familiale au Cameroun. Que ce soit en matière d’éducation ou de santé, des disparités en défaveur des filles subsistent. Le taux de scolarisation est plus élevé chez les garçons (90%) que chez les filles (87%). Plus d’une femme sur deux ont subi une forme de violence à partir de l’âge de 15 ans, contre 1 homme sur 10. La prévalence du VIH est près de deux fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Le nombre de décès maternels pour 100 000 naissances vivantes est passé de 430 pour la période 1989-1998 pour atteindre 782 en 2011 pour la période 2004-2011. La conclusion à laquelle aboutit cette étude est un déni officiel et officieux de la planification familiale au Cameroun.
Presented in Session P3. Poster Session 3