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Zegré Awin N'guessan, Université Alassane Ouattara
Koffi Yannick Wilfried Tanoh, Université Alassane Ouattara
Le VIH/sida est en plus d’être un problème de santé publique, un problème de développement qui préoccupe la planète, car ces conséquences sont nombreuses. Au nombre desquelles, la vulnérabilité de la femme et particulièrement les violences basées sur le genre (VBG). En effet, le sida augmente l’exposition des femmes aux VBG (ONUSIDA, 2015). En Côte d’Ivoire, 67,5% des femmes vivant avec le VIH ayant subi au moins une violence (MFPES et al, 2016). La ville de Bouaké n’échappe pas à cette problématique, la prévalence du VIH était estimée à 5,2 % et celle des VBG à 63%. À travers des enquêtes de terrains, les résultats qui en découlent montrent que les VBG à l’égard des femmes porteuses du VIH représentent 64,5 %. Aussi la majorité des femmes victimes sont en couple (56,3 %) et sont faiblement instruites (47,9 %). Aussi ces violences sont induites par les attitudes discriminatoires (73,2 %).
Presented in Session P3. Poster Session 3